Les aventures improbables de Julie Dumont
Chronique
Edition : Pygmalion (2016)
358 pages
Résumé : Il y a des filles qui n’ont pas de bol. Celles qui ont tiré les mauvaises cartes dès le début. Celles-là, on n’a ni envie de les engueuler ni de leur tirer dessus. Puis il y a celles qui prennent les mauvaises décisions quoi qu’il arrive. Bref, les filles à emmerdes, celles qu’on a envie de gifler ou d’étrangler. J’appartiens clairement à la deuxième catégorie.
Je ne m’en glorifie pas. C’est un état de fait. J’attire les catastrophes. Quoique je dise ou quoique je fasse, il y a toujours un couac. Celui du jour est sans nul doute de m’être portée au secours d’un type qu’une bande de fous furieux venait de balancer nonchalamment dans un fossé. Parce qu’une chose est sûre : si j’avais su dans quoi je mettais les pieds en ramassant ce porte-poisse, j’aurais tourné les talons (des Jimmy Choo) et poursuivi ma route sans me retourner. Mais la curiosité est un vilain défaut et, dans le petit bourg de province normand où j’ai grandi, les secrets, les drames et les bagarres prolifèrent aussi vite que l’herpès et les cancans finissent toujours par rattraper les coupables…
Chronique
Etant
une grande amatrice de Rebecca Kean, j'ai immédiatement sauté sur ce livre. Et je peux dire avec certitude que j'étais la première à l'acheter dans ma librairie (puisqu'ils ont dû le chercher pendant quinze minutes dans les réserves). J'en attendais peut-être donc un peu trop.
J'ai trouvé ce livre plus proche d'un Gilles Legardinier que d'un Rebecca Kean, peut-être parce que l'héroïne du seul que j'ai lu de lui (demain j'arrête) s'appelait aussi Julie et était gaffeuse. En tout cas, tout comme pour demain j'arrête, j'ai trouvé Les aventures improbables de Julie Dumont agréable à lire mais pas inoubliable.
C'est un roman très léger, qui comporte des passages drôles (je ne vais pas le nier), mais qui manque un peu de substance. La révélation manque de piquant, puisqu'elle est extrêmement logique. J'ai par contre aimé le passage dans l'usine désaffectée. Les hommes – Ben, Mickaël – peinent aussi un peu à prendre leur place dans l'histoire, probablement parce que leur personnalité n'est qu'esquissée. Julie, elle, a parfois des réactions immatures, ce qui se retrouve aussi à certains moments dans son humour. Je me suis demandée, Cassandra O'Donnell ayant écrit pas mal de livres pour enfants ces derniers temps, si elle n'avait pas été influencée par ce genre. Mais je me trompe peut-être.
Ce livre n'est pas mauvais, j'ai passé un bon moment de lecture, mais je m'attendais à quelque chose de différent, je crois.