Lésions irréparables
Edition : Vaugirard (1990)
157 pages
Résumé : Le moment le plus étonnant avait été celui où le pieu de fer, ayant traversé tout au long le corps nu de Gunther Schodan, était apparu, pointe brillante au fond de la bouche ouverte sur un effroyable cri muet.
Chronique
Voilà un livre qui m'a fait de l'effet ! J'ai été totalement embarquée, il est incontestablement addictif. Le suspense ne tourne pas autour de qui est le tueur, mais plutôt quels sont ses motifs, et qui sont réellement les victimes. Même si on se doute fortement de la page de l'Histoire concernée, on ne peut qu'avoir envie de découvrir l'horreur cachée sous l'horreur. Et là, la question se pose : qui est vraiment le monstre ? Le tueur est-il logiquo-sadique ou sadiquo-logique ? comme dirait Oskar.
Le prince au nom imprononçable est un personnage fascinant… c'est le prince charmant : riche, beau, doux et tout le tralala. Mais il a ce petit plus qui lui donne une autre dimension, le rendant infiniment plus intéressant… et qui forcément donne à ce fantasme une allure plus malsaine.
Le prince au nom imprononçable est un personnage fascinant… c'est le prince charmant : riche, beau, doux et tout le tralala. Mais il a ce petit plus qui lui donne une autre dimension, le rendant infiniment plus intéressant… et qui forcément donne à ce fantasme une allure plus malsaine.
Les effets gores sont bien dosés, toujours imaginatifs et ces meurtres suivent une certaine logique qui les rend d'une certaine façon acceptables… car qui n'a jamais souhaité un tel retour de bâtons à ces personnes-là ? Et c'est cette confrontation aux actes en eux-mêmes qui met mal à l'aise.
La fin m'a aussi totalement convaincue, car elle fait basculer la "normalité" dans la folie, sous-entendant que tout le monde pourrait s'y laisser prendre. J'ai aimé l'intervention du personnage de la française pour cela.
Lésions irréparables donc… à tous les niveaux : pour les victimes certes, pour le monde aussi, pour tous les personnages d'une certaine façon et enfin pour le lecteur.
Lésions irréparables donc… à tous les niveaux : pour les victimes certes, pour le monde aussi, pour tous les personnages d'une certaine façon et enfin pour le lecteur.
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